Travail manuel, quand tu nous tiens!

Publié le par BéA

Atelier vannerie et jardinage, à la Ferme du Sart, V.ASCQ ! je me suis inscrite à cet atelier pour apprendre une technique que je ne connaissais pas. Me voilà au rdv, et faute de participant, je bénéficie d'une animation individuelle !  En 3 heures, j'apprends la technique du ''tressage'', en croisant les tiges d'osier, tête face à tête, et pied face à pied, la tête étant la partie la plus fine de la tige, vous l'aurez deviné. Au départ, il faut planter  le décor en mettant 2 tiges à la fois dans le terreau, espacées de manière régulière. On saisit ensuite 2 nouvelles tiges par la tête, on passe une fois devant, une fois derrière, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la tige (et donc le pied) et c'est reparti avec 2 autres tiges, cette fois-ci on commence par le pied. Ceci a l'avantage de donner une certaine régularité au travail. Arrivé à la fin on termine par la tête, et on fixe le tout en glissant le bout de la tige dans les mailles du haut vers le bas, à la verticale, on serre et le tour est joué ! Ca c'est l'étage du bas. On reprend le travail à mi-hauteur, en créant une ''trace'', c'est à dire un support (ici c'est un fil alu qui se tord facilement, il est utilisé par les fleuristes, il est argenté, et peut rester part la suite car il ne rouille pas, et l'effet est assez joli finalement). Ce support sert de guide, pour ne pas travailler en l'air et du coup rendre la structure aérienne solide. Le travail de ''tressage'' reprend comme au début, même principe.
Les tiges du haut sont rassemblées, puis nouées, en tressant, comme si on faisait un 8.
2 Heures sont déjà passées, et je ne les ai pas vues ! Il reste une heure, l'animatrice me propose un + : tresser une mangeoire à mésange, j'accepte d'entrée de jeu et je pense déjà à la boule de graisse que je vais installer. Et là, à l'aide de 7 brins, plutôt fins, commence un autre travail de tressage, démarrer avec l'une des tiges, la passer derrière la 3ème (et non pas la suivante), reprendre la tige qui précède et procéder de la même manière, et ainsi de suite. Au début  c'est un peu difficile, il faut avoir du doigté, et après quelques tours, cela prend forme et le tour est joué. C'est génial, j'adore !La structure est vivante, les tiges plantées dans la terre ont des bourgeons qui vont donner lieu à de nouvelles branches et feuillage, taillables à merci, j'ai hâte de voir le printemps. C'est comme un bonzaï, il suffit de faire attention à préserver l'humidité. Et pour ceux qui connaissent mes talents en matière de bonzaï, ça craint, je le reconnais...
Un petit mot sur l'animatrice : fleuriste de formation, elle s'est ensuite dirigée vers le travail de l'osier vivant ou sec, et va de + en + vers la création en jardinage. Elle anime des ateliers en école d'ingénieurs (création et jardinage) et aussi auprès de personnes handicapées. Elle expose ses travaux ce we, à TOURMIGNIES.
C'est une excellente pédagogue, elle m'a supportée en face à face pendant 3 H ...
Avis aux amateurs !

Publié dans beattitude

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